La protection contre l’incendie des structures porteuses est essentielle pour permettre l’évacuation des résidents et usagers de l’immeuble et l’intervention des services d'urgence en toute sécurité.
En outre, la protection structurelle est obligatoire. Une construction porteuse doit être protégée contre des températures élevées, afin d'éviter qu'elle ne s'affaiblisse. Et cela commence par la conception et la construction de bâtiments à l'épreuve du feu. En tant qu'architecte, entrepreneur ou installateur, vous contribuez à faire la différence.
L'acier est un matériau de construction intéressant pour les structures porteuses, en particulier pour les constructions avec une grande portée, en raison de sa flexibilité, de sa résistance, de son élancement et de sa rapidité d'assemblage. En outre, l'acier est incombustible (classe de réaction au feu A1) avec une température de fusion élevée d'environ 1700 °C. Ce point de fusion n'est jamais atteint, mais lorsqu'il brûle, l'acier s'échauffe, et c'est précisément lors de cet échauffement que l'acier perd sa résistance.
À une température d'environ 400 °C, la limite d’élasticité effective de l'acier de construction diminue et, à une température critique de l'acier, la structure en acier peut s’écrouler. Ainsi, la température critique de l'acier est le phénomène par lequel, lorsqu'elle est exposée à la chaleur, la structure porteuse en acier n'est plus en mesure de supporter la charge à un certain point et s’écroule. La température critique de l'acier dépend de plusieurs facteurs, mais principalement du facteur de massiveté et du taux d'utilisation du profilé.
Le béton est incombustible (classe de réaction au feu A1) ! Mais l'armature qui assure la résistance à la traction du béton commence à perdre sa résistance à partir d’env. 500 °C. La stabilité des structures en béton en cas d’incendie est donc déterminée par l’évolution de la température dans l'acier d'armature. Parfois, les dalles en béton doivent également répondre à une exigence de compartimentage et l'épaisseur est un paramètre important à cet égard. En cas d'incendie, il existe également un risque d'écaillage du béton. Avec une protection en les plaques, les mortiers projetés ou la peinture résistants au feu, les structures en béton existantes et nouvelles obtiennent la résistance au feu exigée.
Le bois est combustible, mais sa faible conductivité thermique est bénéfique. Une couche de bois non calciné d'environ 5 mm peut réduire la température de combustion élevée à une température d'environ 100 °C. Mais le bois calcinera en fonction de sa masse volumique. La résistance au feu d'une structure porteuse en bois est déterminée par la section de bois non calciné restante après la durée requise. La résistance au feu peut être obtenue par la protection du bois ou en augmentant sa section.
Calculer la protection contre l’incendie. Complexe, dites-vous ? Pas avec le Promat® Structural Protection Calculator, un outil en ligne pratique pour déterminer la protection incendie de vos structures porteuses en acier et en béton. Entrez vos critères en quelques étapes et voyez quelle épaisseur de protection en plaques, peinture ou plâtre projeté vous avez besoin.
Trouver la bonne protection passive contre l’incendie. Pour cela, il existe le manuel de protection des structures de Promat. Vous y trouverez tous les systèmes, y compris les tableaux permettant de déterminer l'épaisseur de la protection en acier.
Un mortier projeté léger qui peut être appliqué sur des éléments en acier et béton et sur des planchers collaborant acier-béton, qui offre une protection contre le feu très efficace, même en cas de faibles épaisseurs de couche.
Peinture intumescente résistante au feu en phase aqueuse, spécialement développée pour des niveaux de résistance au feu plus élevés, pour la protection résistante au feu de structures porteuses en acier et béton.
Plaque incombustible en silicates de calcium autoclavée, pour la protection contre l’incendie des structures porteuses en acier et béton, robuste, résistante à l’humidité et très durable.
